ÉOLIENNE de SAINT GERMAIN D’ESTEUIL , Gironde.

BOLLE1Ernest –Sylvain Bollée est issu d’une famille de fondeurs de cloches. Fondeur lui-même, il travaille pour les plus grands carillons du monde, en parallèle il étudie le fonctionnement du bélier hydraulique découvert par Joseph de Montgolfier en 1792, mais jamais aboutit.
En 1868 il prend un brevet pour son éolienne. A sa mort son fils Amédée se passionne pour l’automobile, Ernest aura la branche du bélier hydraulique, et Auguste la branche éolienne, celle de Saint Germain d’Esteuil a été installée en 1883 .
En 1885 un deuxième brevet est déposé, avec une version améliorée et en 1900 elle est présentée à l’Exposition Universelle.
L’éolienne ce compose d’une turbine, d’un “ stator“ qui s’oriente seul au vent et transmet l’énergie à la roue placée à l’arrière appelée “rotor“. Au sommet du pignon surmontant les roues se trouve une girouette.
La colonne centrale de l’édifice est un tube en fonte fixé au sol par un socle en maçonnerie. Une plateforme qui permet aux techniciens de contrôler les installations, il y a aussi un garde-corps sur lequel sont indiqués les points cardinaux. Un escalier en colimaçon a été prévu pour accéder à la plateforme et enfin, 8 haubans soutiennent l’ensemble de la construction.
Il en sera construit des centaines, et dans le Médoc, beaucoup seront démontées ou détruites.
– Cussac Fort Médoc : château La Chesnaye
– Cussac : château Lannesan, (détruite en 1999 par la tempête). Saint Estéphe.
– Soussans : château Larigaudiére.
– Saint Germain d’Esteuil : ferme de Barbehéne .
– Saint Laurent de Médoc : château Trintaudon.

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Saint Germain d’Esteuil

dessin

 

 

bassens

Bassens (33) Domaine de Beauval

Jean Claude Gaillard, août 2017

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LIVRET 2 : MAURICE DAMOUR



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Clôture de notre saison généalogique

   Notre saison 2016/2017 s’est terminée en toute convivialité au restaurant « La Ratatouille » à Castelnau avec la participation d’une trentaine de membres et de leur famille. Bonne et copieuse chaire, ambiance feutrée et bon enfant : une soirée sympa comme on les aime.

En introduction, notre président a félicité et remercié tous les membres de Généamédoc pour leur implication et leur travail de groupe cornaqué par notre éditorialiste Serge, leur participation sans faille et pleine d’enthousiasme sur les travaux bénévoles individuels (Juliette, Véro, Jean-Pierre, Jean-Claude, Marie-Claire….), sur les sujets ayant animé nos soirées diapos, sur l’entr’aide aux problèmes généalogiques posés sous l’égide de notre experte trésorière Mariannick…… Une année riche et prolifique, laissant augurer une prochaine saison axée sur l’expo du 11 novembre 2018 pour le centenaire de la cessation de la Grande Guerre et nos Poilus disparus.

Des projets sont en préparation avec la municipalité. Myriam et Delphine vont nous mettre en place une approche ludique pour les enfants des écoles, sous la surveillance de leurs parents, de l’apprentissage de la généalogie et ainsi, nous recruter sans doute, de jeunes adhérents pour nos saisons prochaines.

Notre maître es-photographie Jean-Pierre a sillonné les travées et laissé parler ses ASA (ses zazas si vous préférez) pour nous immortaliser ces instants précieux et garder intacte la mémoire de notre petit groupe.

2 ou 3 nouvelles adhérentes devraient être des nôtres à notre reprise du 2 octobre. Tant mieux, du sang nouveau apportera de nouvelles idées, de nouveaux questionnements, d’autres problèmes à résoudre nous permettant ainsi de faire fonctionner nos neurones et maintenir nos cerveaux alertes et performants.

Bonnes vacances à toutes et à tous, reposez-vous bien, bronzez bien et revenez-nous en pleine bourre pour une année riche et motivante.

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La croix de Villeranque à Avensan

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Croix de Villeranque

La croix de Villeranque, classée monument historique, est située en bordure du tracé de l’antique Levade, sur le passage du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La Levade est un axe médocain autrefois emprunté par les pèlerins rejoignant Bordeaux ; aussi bien ceux de la voie de Tours, transitant par Blaye et Lamarque, que ceux venant des Îles Britanniques, de Bretagne ou de Normandie qui passant par les petits ports du nord Médoc. (voir Mémoire en Castelnau tome I )

C’est une croix de pierre monumentale, datant du XVIe siècle, ornée d’un blason armorié, avec à la croisée un petit personnage gravé, les bras en l’air et qui semble danser. La croix est orientée d’est en ouest, le blason est situé côté nord, à la vue de ceux qui allaient vers Bordeaux. Les armoiries-celles d’un seigneur avensannais, ou bien représentation symbolique du pèlerinage-figurent une clef dirigée vers le haut qui sépare un croissant de lune de trois étoiles.

Dans les titres du Moyen Âge, le lieu-dit Villeranque est désigné sous le nom de Villafranqua, et situé près de Romefort où s’élève autrefois un manoir médiéval. Le long de la Levade, les moines bénédictins de l’abbaye Sainte-Croix de Bordeaux tentent alors de créer des sauvetés, avec un hôpital pour héberger les pèlerins. Tel est le cas de Saint-Seurin de Romafort, dont l’emplacement doit être à proximité de la croix.

La croix de Villefranque reste aujourd’hui visible sur le sentier de pèlerinage et de randonnée, proche du centre-bourg d’Avensan.

bourg avensan

Bourg d’Avensan

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Eglise d’Avensan

Documentation : Visite en Aquitaine, découverte du patrimoine
Juliette Bouchon, pour Généamédoc, avril 2017

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Oubli de l’an zéro

Réparons un petit oubli de nos glorieux ancêtres et intégrons le « zéro » chiffre mythique découvert par les Babyloniens, puis les Maya et enfin les Indiens.

zero
Selon le calendrier de Bède le Vénérable, le premier siècle de notre ère a commencé le 1er janvier de l’An 1 et fini le 31 décembre de l’An 100. Les siècles suivants débutent le 1er janvier du millésime 1. Ainsi, le Xème siècle débute le 1er janvier 901. Le XIème siècle débute, de même que le IIème millénaire, le 1er janvier 1001. Quant au deuxième millénaire, il a débuté le 1er janvier de l’An 1001 et s’est terminé le 31 décembre de l’An 2000.

Soulignons que le 31 décembre de l’An 1 avant Jésus-Christ a été suivi du 1er janvier de l’An 1 après Jésus-Christ. Comme on peut le voir, il n’y a pas d’année zéro dans ce calendrier pour la simple et bonne raison que le zéro était encore inconnu en Occident du temps de Bède le Vénérable.

Cet oubli ne gêne en aucune façon les historiens. Mais il en va différemment des… astronomes qui ont besoin d’additionner et soustraire des périodes. Or, quiconque est passé par le collège sait bien que le zéro est indispensable à ces opérations, surtout quand interviennent des nombres négatifs.

C’est pourquoi les astronomes ont choisi de numéroter les années av. J.-C. par 0, -1… en introduisant l’équivalence An 0 de l’astronomie est égal à l’An 1 av J.-C de l’histoire. De même , l’An -1 de l’astronomie équivaut à l’An 2 av J.-C.

Notons pour être complet que les géologues et les préhistoriens, qui n’en sont pas à quelques centaines d’années près, notent les années à partir de 1950 (introduction de la datation au carbone 14). Par exemple, Lascaux, 18 000 BP (de l’anglais Before Present, Avant le Présent).

Avec l’aimable contribution de Philippe Filliatre, astrophysicien
« Les Amis d’Hérodote » et JD.B mars 2017

Nota : Le calendrier et les tables de Denis connaissent une obscure diffusion dans les îles britanniques où l’on voit apparaître les premiers actes datés de « l’an de l’Incarnation de Notre Seigneur ».
Deux siècles plus tard, au temps de Charlemagne, un moine anglo-saxon resté dans la postérité sous le nom de Bède le Vénérable, envisage de généraliser cette pratique à la manière des Romains qui comptaient à partir de la fondation de leur ville.
Après lui, les clercs prennent l’habitude de dater l’année en cours à partir de l’année de naissance présumée du Christ. C’est une façon de christianiser le temps.
Dans le même temps, au VIIIe siècle, d’autres moines proposent de faire débuter l’année le jour de l Annonciation soit le 25 mars, au lieu du 1er janvier selon la règle de Jules César. Il faudra attendre 1622 pour que la papauté généralise le retour au 1er janvier.

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